WordPress, Présentation
1) L’évolution de WordPress
Le projet initial a été créé par un français, Michel Valdrighi, sous le nom de b2 en 2001. L’objectif était de créer une application Web pour publier des blogs. Pour des raisons personnelles, Michel Valdrighi arrête le développement de b2 en 2002. Le projet est repris ensuite par la communauté de b2, notamment par Matt Mullenweg en 2003. Le projet prend alors le nom de WordPress et sort en version 0.7 en mai 2003. La version 1.0 sortira en janvier 2004.
Si vous êtes intéressé par l’histoire de WordPress, regardez l’intervention de Michel Valdrighi au WordCamp de Paris en 2011 : http://wordpress.tv/2012/02/27/les-origines-de-wordpress-la-naissance-de-b2cafelog/ ainsi que la page WiKi de WordPress : http://fr.wikipedia.org/wiki/WordPress
Depuis, les nouvelles versions de WordPress sortent régulièrement. Une nouvelle version apparaît tous les six mois environ. À chaque nouvelle version apparaissent des nouveautés, mais il n’y a jamais de « révolution ». L’évolution est constante et régulière.
Il est très important de bien comprendre que WordPress est originellement une application pour créer des blogs, c’est initialement un « moteur de blog ». C’est au cours de son évolution que WordPress s’est adjoint des fonctionnalités qui permettent de créer et de gérer des « sites classiques ». Aujourd’hui, WordPress est un véritable CMS. Du fait de son origine « moteur de blog », l’affichage par défaut de WordPress est bien de type blog : les articles sont affichés les uns sous les autres, de manière chronologique, le plus récent en haut de l’affichage. Mais de nombreux thèmes permettent d’avoir un design différent de types Boutique, Portfolio, Magazine, Business ou Vitrine pour les plus utilisés.
Toute la documentation de WordPress en Français se trouve ici : http://codex.wordpress.org/fr:Accueil
2) La structure de WordPress
Voyons maintenant la structure de fonctionnement de WordPress. Il s’agit d’une structure concentrique en trois couches.
La première couche est le noyau de WordPress (le “core” en anglais). Ce noyau comporte toutes les fonctionnalités originales de WordPress. Quand nous téléchargeons WordPress, c’est ce noyau que nous utilisons.
La deuxième couche est l’utilisation d’extensions. WordPress nous permet d’ajouter de nouvelles fonctionnalités avec des extensions, appelées “plugins” en anglais.
Enfin, la troisième couche est l’affichage du site avec l’utilisation des thèmes. Tout le contenu du site, avec le contenu géré par le noyau et les extensions, est affiché par la mise en page définie par le thème utilisé.
3) Les fonctionnalités natives de WordPress
WordPress propose nativement dans son noyau les fonctionnalités essentielles que doit posséder tout bon CMS.
WordPress propose deux types de contenu : les articles et les pages. Les articles permettent de rédiger du contenu régulier de la vie du site, ils sont faits pour l’actualité courante. C’est ce que l’on appelle dans le monde de la presse « l’actualité chaude ». Initialement, du fait de son origine de moteur de blog, WordPress ne proposait que des articles pour rédiger du contenu. Les articles sont affichés chronologiquement dans la page d’accueil.
Les pages sont apparues à la version 1.5 de WordPress. Elles permettent de rédiger du contenu qui n’apparaît pas chronologiquement dans la page d’accueil. Les pages permettent de rédiger du contenu plutôt informatif, du contenu de présentation. Ce sont des contenus statiques, ce que l’on on nomme « l’actualité froide » dans le monde de la presse.
WordPress est initialement un moteur de blog, il gère donc nativement les commentaires. Les commentaires permettent aux visiteurs du site de réagir au contenu (article ou page) en indiquant leur point de vue, leur opinion. Bien sûr, les commentaires sont modérés par les responsables du site. Cela permet d’être « acteur » d’un site, de participer à son contenu.
WordPress permet d’illustrer les contenus avec des médias. Ces médias peuvent être des images, des vidéos, de l’audio, voire des fichiers que vous pouvez proposer au téléchargement. Tous ces médias se rangent dans la bibliothèque de votre site.
Dans son évolution vers un CMS « classique », WordPress permet de gérer des utilisateurs. Les utilisateurs pourront accéder à l’administration du site, pour effectuer des tâches de gestion. Vous devrez attribuer un rôle à vos utilisateurs. Chaque rôle définit des droits de gestion dans le site. Notez d’ores et déjà qu’en installant WordPress, vous aurez le rôle d’administrateur qui permet d’avoir tous les droits sur la gestion de votre site.
Nous l’avons évoqué précédemment, WordPress ne peut répondre à tous les besoins de ses utilisateurs. WordPress étant un système ouvert, des développeurs vont pouvoir ajouter de nouvelles fonctionnalités, grâce à des extensions (des plugins en anglais). En 2013, il existait plus de 23 000 extensions pour WordPress.
Enfin, le résultat final de votre site, le site publié et visible par tous, est affiché grâce à des mises en page prédéfinies qui s’appellent des thèmes pour WordPress. Le choix d’un thème est fondamental, puisque c’est lui qui détermine l’affichage de votre site, ce que vont voir les visiteurs. Il existe plusieurs types de thème : les thèmes de type blog, où les articles sont affichés chronologiquement, les uns sous les autres, les thèmes de type site Web classique, où les articles peuvent être affichés les uns à côté des autres, sous forme structurée, en bloc, en grille, en ligne…
4) L’affichage des sites avec WordPress par les thèmes
Nous venons de le voir, l’affichage des sites se fait grâce aux thèmes. Ce sont eux qui imposent la mise en forme et la mise en page. Il existe des dizaines de milliers de thèmes différents, mais nous retrouvons usuellement une mise en page que je qualifierais de « classique » pour de nombreux thèmes. Voyons cette mise en page usuelle.
Dans la partie supérieure de l’affichage se trouve l’en-tête, qui affiche usuellement le titre et le slogan du site.
Ensuite, nous trouvons une barre de menus. Certains thèmes peuvent proposer plusieurs barres de menus de navigation. Cette barre de menus permet, initialement, d’afficher les pages.
En dessous se situe l’affichage du contenu. Cette zone peut afficher les articles de la page d’accueil, ou le contenu en page seule d’un article ou d’une page, le résultat d’une recherche…
Usuellement, sur la droite se trouve la colonne ou barre latérale, la « sidebar » en anglais. Cette sidebar permet d’afficher des « composants d’interface » qui permettent initialement de gérer l’affichage des articles. Ces composants d’interface s’appellent des widgets dans WordPress.
Enfin, en bas de l’affichage se trouve le pied de page (footer en anglais), qui permet souvent d’afficher des informations complémentaires sur le site (copyright, mentions légales…).
Bien sûr, cette structure classique d’affichage peut varier du tout au tout selon le thème que vous choisirez.
5) Le stockage des informations
Voyons maintenant où sont stockées les informations constitutives des sites WordPress.
Tous les réglages du site sont stockés dans la base de données du site. Chaque site WordPress possède sa propre base de données.
Tout le contenu rédactionnel, que ce soit les articles ou les pages, est aussi stocké dans la base de données du site.
Les médias (images, vidéos, audio…) qui sont ajoutés à la bibliothèque de votre site sont stockés dans le dossier de publication du site sur le serveur Web. Les médias sont automatiquement enregistrés dans le dossier /wp-content/uploads/.
Les plugins que vous ajouterez à votre site sont stockés dans le dossier du site /wp-content/plugins/.
De même, tous les thèmes installés sont stockés dans le dossier du site /wp-content/themes/.